Dans l’affaire de la fraude à grande échelle à l’Aide médicale d’urgence ne comparaissaient que les complices mais pas les 197 ressortissants algériens escrocs présumés. A leur nombre, un député, un notaire possédant 7 comptes en banque en France et un appartement à Paris, une flopée de notables etc.
Et voici comment le parquet de Grenoble a justifié durant l’audience son refus de saisir un juge d’instruction:

La fraude sociale de l’étranger représente en France plus de 50 milliards d’euros par an! C’est ce qu’ont mis en évidence le magistrat Charles Prats sans son livre « Le Cartel des Fraudes » ainsi que la sénatrice Nathalie Goulet dans son rapport sur la fraude sociale.
Et le parquet de Grenoble n’a pas jugé bon de lancer une information judiciaire ne serait-ce que pour découvrir les éventuelles ramifications de cette affaire qui touche peut-être l’ensemble du département de l’Isère, voir du territoire national… au prétexte de ne pas congestionner la justice…
Vous nous direz, c’est ce même parquet qui pour justifier de ne pas poursuivre dans l’affaire du gros dessous de table versé par Eric Piolle au Crédit Agricole avec des fonds municipaux et ayant donné lieu à la commission d’un faux en écriture authentique (crime, cour d’assises, 15 de prison et 225 000 euros d’amende) a affirmé que le procureur près la Chambre régionale des comptes n’avait rien trouvé d’irrégulier dans cette transaction…

alors que dans le délibéré de la Chambre régionales des comptes on lit en toute lettres « procédure irrégulière »

Et nous vous passons toutes les autres grosses affaires politico-financière qui pourrissent de le leur bonne prescription comme par exemple le monstrueux dossier Alpexpo, également décortiqué par les magistrats financiers et où des mises en examen seraient dans un pays normal tombées immédiatement.
Messieurs du parquet (il se reconnaîtront) , savez-vous ce qu’est une conduite de Grenoble ?